Une de mes amies dryade m'a fait ce cadeau avant que je quitte Faérïe. Elle m'a offert une de ses branches pour que je me taille une matraque dedans. Elle m'a dit qu'ainsi, elle pourrait me protéger partout, où que j'aille, tant que je la garderais avec moi. C'est pourquoi, à chaque expédition à laquelle Berlupin m'a fait prendre part, cette matraque m'a toujours tenu compagnie.

Ce masque de maille m'a appartenu lors de la Grande Guerre. Je l'ai porté lors de mon bref passage comme conducteur d'un char Mark 4. Il m'a sauvé d'un éclat d'obus qui m'a seulement déchaussé une dent au lieu de m'emporter la moitié du visage.

Cette statuette grecque représente un discobole. En soi, elle n'a rien d'étonnant. Disons qu'elle représente un élan. Le mouvement, pas l'animal. C'est surtout le fait qu'elle ait été trouvée dans les ruines de Cadbury Hill, lieu qui passe pour avoir été la légendaire Camelot, qui en fait un objet hors du commun. Me sachant friand de mystères à élucider, Berlupin m'en a fait cadeau.

Ce chapeau m'a été offert par Nicéphore, il y a bien longtemps. Le système de visée fonctionne grâce à la vapeur produite par la chaudière à l'arrière. La mise au point se fait automatiquement. L'objectif peut servir au choix de loupe, de longue-vue, de téléscope ou même de microscope.

Cette plume m'a été offerte par un jeune mortel rencontré dans les tranchées. John faisait des études de philologie à Oxford avant de s'engager dans les fusilliers du Lancashire. Ma condition le fascinait, particulièrement mon ascendance elfique, il était avide de contes, parlait le gallois, le vieux norrois, le finnois... Je le rencontrais à la bataille de Thiepval. C'est en lui sauvant la vie que je fus touché par les éclats d'obus qui allaient m'amener sur le chemin de Berlupin.

Il vint souvent me voir pendant ma convalescence et me fit don de cette plume. Elle lui avait servi à écrire un poème dont il était très fier, intitulé "Le Voyage d'Earendel", inspiré selon lui par mon peuple. J'appris par la suite qu'il avait été démobilisé à son tour, atteint de la fièvre des tranchées. Plus tard, il devint un grand écrivain. Il inspira à sa plume le pouvoir à qui la tenait de comprendre toutes les langues, même celles imaginées par l'homme.

Il s'agit d'une créature qui peuple les cimetières en Inde, un esprit qui prend possession d'un cadavre n'ayant pas reçu d'obsèques. Généralement malfaisant, le vetâla peut également venir en aide à celui qui sait attirer sa sympathie. Je pense que mes oreilles pointues lui firent croire que j'en étais un et en me donnant son Khukri, il espèrait que je le sauverais... Malheureusement, il était trop gravement touché et je ne pus rien dire. Il poussa son dernier soupir dans mes bras.

Ce poignard est un khukri, un couteau népalais utilisé à la fois comme outil et arme. Il fait également partie des armes et de l'héraldique des régiments de combattants Gurkhas. Ce corps d'élite népalais a été intégré à l'armée britannique en 1857. Ils furent engagés dans la Grande Guerre. C'est l'un d'eux qui me donna son poignard alors qu'il avait été blessé mortellement dans une tranchée. Il m'appela du nom de Vetâla.

Kit de crochettage

Ce kit de crochetage a appartenu à Arsène Lupin, un cousin d'Onésime. Entre ces 2 là, les réunions de famille étaient assez mémorables... Ce kit donne le pouvoir d'imposer sa volonté sur n'importe quelle serrure. Berlupin me l'offrit, afin de cambrioler certains musées. Je précise qu'il ne s'agissait pas de voler des artefacts pour les revendre, mais de mettre des objets magiques à l'abri des foules, en lieu sûr où ils ne pourraient nuire à personne!